Alors que les groupes de k-pop des plus grands labels se tournent actuellement vers le marché international, les groupes d’idols de labels moins importants ont de plus en plus de visibilité.

Depuis le début de l’année, des groupes de cette force émergente ont réussi à remporter la première place des classements des émissions musicales. Avec ces trophées, des groupes tels que Secret ou Infinite ont perdu leur statut d’outsider et sont en bonne voie pour obtenir celui de « groupe populaire ». Si la création de ces groupes entraîne des dépenses s’élevant à des millions de wons voire plus, le succès à la clé est à la hauteur des investissements.

Le 9 octobre dernier, alors qu’ils n’ont qu’un an d’existence, les Infinite ont remporté le Mutizen song, trophée de l’émission « Inkigayo » sur SBS. C’est un signe indéniable de popularité puisque les classements musicaux des chaînes de télévision se résument au final à la ferveur que les fans sont prêts à montrer pour faire en sorte que leurs chanteurs préférés soient numéro 1.

Ces résultats prennent une autre dimension quand on parle des groupes de filles de labels de taille moyenne et qui ont plus de difficulté que les garçons à développer leur popularité. Ainsi, les Secret et les Sistar sont à la pointe de ces forces émergentes version fille. En effet, les Secret ont également connu la joie d’être numéro 1 avec « Shy Boy » alors qu’elles avaient pour adversaires le duo TVXQ, qui faisait son grand retour avec le titre « Why ? ». Les jeunes filles sont même parvenues à obtenir la « triple crown »* du Music Bank au mois de février, c’est-à-dire qu’elles ont été numéro 1 trois semaines d’affilée. Ainsi, elles ont démenti la tendance actuelle où l’on dit que le temps de vie d’une chanson n’excède pas les deux semaines.

Quant aux Sistar, cela fait longtemps qu’elles ont attiré l’attention du public et de l’industrie. En participant à l’émission « Immortal Song 2″, Hyorin a pu s’exprimer en solo et a vu sa côte de popularité monter en flèche. Bora s’est distinguée dans plusieurs émissions de variété où ses qualités sportives ont été mises en avant. Grâce à cette médiatisation, le groupe Sistar a décroché « facilement » la place de numéro 1 en août dernier avec « So Cool », titre phare de leur premier album intégral.

Mais d’autres groupes continuent de voir le jour et cherchent eux aussi à se faire un nom. Chez les garçons, Teen Top et Boyfriend réussissent à tirer leur épingle du jeu alors que chez les filles, ce sont les Girl’s Day et A Pink qui ont réussi à se faire remarquer pour l’instant. Leur potentiel est reconnu et on peut les considérer comme les forces rebelles qui cherchent à s’imposer aussi sur la scène musicale. Même avant leurs débuts, ces groupes comptent généralement des membres qui sont familiers avec l’industrie du spectacle et ont été recrutés pour ces raisons. Le fait est que même s’ils ont moins de visibilité que les autres groupes d’idols, ils donnent l’impression d’être plus accessibles. En effet, le public est sensible à l’idée de ces jeunes chanteurs qui doivent se « battre » tel David contre Goliath.



Si ces compagnies forment leurs groupes sur le même système mis en place par les grands labels et elles investissent dans le côté production afin de donner un son distinctif à leurs protégés. Ainsi, depuis l’année dernière, les Secret collaborent avec les mêmes compositeurs. De même, les Infinite ont atteint les sommets en collaborant avec le célèbre duo de producteurs Sweetune. Derrière chaque succès des Sistar, on retrouve les producteurs Brave Brothers.

Alors la question se pose, la suprématie des grands labels est-elle en train de disparaître ou, au contraire, sont-ils confortés dans leur position de leader du marché grâce au succès de leurs artistes à l’étranger ? A votre avis, quel(s) groupe(s) de rookies pourrai(en)t atteindre un jour la popularité des SNSD, TVXQ ou encore Super Junior ?

Source : Osen via Naver