Jo Yongjin a pris pour nom de scène Ali, en référence au célèbre boxeur américain Mohammed Ali. Si sa côte de popularité au près du public monte en flèche depuis qu’elle participe à l’émission « Immortal Song 2″, Ali est loin d’être une débutante. Elle a déjà quelques singles à son actif et a collaboré avec Bobby Kim, Leessang et Double K. Avec « Reborn », sorti le 14 octobre 2011, elle semble bien partie pour être la diva de la nouvelle génération.

Quelles sont vos impressions après avoir sorti ce single ?

J’ai préparé cette chanson jusqu’à l’épuisement. Quand on enregistre, la plupart des chansons peuvent se faire en une prise, mais c’est une chanson difficile à chanter, donc je prenais de courtes pauses pendant l’enregistrement. Ce n’était pas facile de faire parfaitement les aiguës avec un falsetto passant par trois degrés. J’avais vraiment peur pour les lives des émissions musicales.

Quel genre de chansons est « I’ll Be Damned » ?

C’est une ballade sur le thème de la rupture. Un homme et une femme se séparent et quand ils pensent à l’amour qu’ils ont laissé derrière eux, il ne reste que des regrets qui font mal. Je chante beaucoup des chansons d’amour, mais c’est un sentiment que je ne connais pas très bien. (rires) Quand je chante, j’essaye de transmettre des émotions les plus vraies possibles.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’émission Immortal Song 2 ?

Faire cette émission, c’est comme être sauvée du désert. Maintenant, les gens me reconnaissent. Même aux festivals universitaires, il y a beaucoup plus de gens qu’avant. Je pense devenir accro à la scène en refaisant un autre épisode de Immortal Song 2. Avant, je faisais du jazz ou du hip-hop, avec cette émission, on me connaît comme chanteuse de ballades. C’est une émission qui permet d’explorer et de présenter une variété de styles musicaux.

De quel candidat de Immortal Song 2 vous êtes-vous le plus rapprochée ?

Je pense que c’est Huhgak qui a le même âge que moi. On a appris à se connaître grâce à l’émission. Maintenant, on se vanne. (rires) Une fois, quand j’ai été numéro 1, il m’a dit pour plaisanter « arrête un peu, faut que bien que ce soit mon tour aussi ». J’ai beaucoup aimé parler avec Hong Kyungmin-sunbae.



A la base, ton nom de scène est inspiré par Mohammed Ali.

Au début, ça aurait dû être Tyson. Gil-oppa de Leessang m’a donné ce nom. Le nom « Tyson » faisait trop agressif. (rires) Mes Leessang-oppas sont fous de boxe.

On dit que vous êtes la « Power Diva » de la prochaine génération, avez-vous un artiste sur lequel vous prenez exemple ?

J’aime tellement de musiciens que je ne peux pas dire précisément. Je fais de mon mieux pour apprendre en fonction de ce que chacun a à offrir. En général, je prends exemple sur Insooni-sunbae et sa présence scénique, Patty Kim-sunbae pour ses années d’expérience, Kim Changwan-sunbae pour sa vision artistique. Quand on parle d’art, dès que ça a un rapport avec la musique, ça m’intéresse.

Vous continuez à enseigner à la fac malgré vos activités.

J’aime chanter avec des idoles et j’aime enseigner. J’étais naturellement portée vers le jazz, donc ça m’a permis de rencontrer plein de personnes. Je pense que c’est une grande chance. Ca a été le cas avec Shinyeon-unnie de Big Mama [qui enseigne] à l’université de Howeon, j’ai pu rencontrer Kim Yeonwoo-sunbae à l’université des Arts de Séoul.

Voulez-vous dire un mot à vos fans sur vos futurs projets.

Mon fanclub s’appelle « Alimomo », depuis que je fais des featurings, ils sont toujours à mes côtés. Ce sont eux que j’ai d’abord envie de remercier. En novembre, il est prévu que j’aille à la rencontre de mes fans avec un album intégral. Pour l’avenir, mon but est de me rapprocher d’eux en faisant de la bonne musique.

Source : Starnews via Naver