AE FANSUB
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 OS: Attaché

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lincey29
lincey29
First Step
Sexe : Féminin

Messages : 64

Age : 49

Localisation : Brest

Like : Kame

OS: Attaché Vide
MessageSujet: OS: Attaché OS: Attaché EmptyMar 8 Nov - 13:16

Petit OS sans prétention, désolé s'il y a beaucoup de fautes d'orthographe



En entrant dans l'autobus, je vis immédiatement le gamin me regarder. Je le fusillais directement du regard. Toi mon coco tu ignore un truc, c'est que je suis méchante, éloigne toi attention je mord ! Sa mère a coté se contenta de me sourire... Mais bien sur, tu as tout compris ma vielle, une baby-sitter gratuite... Restez calme, respirer... grrrr, je vais réellement mordre moi !
Déjà, ce voyage imprévu ne m'avait pas emballer sur le coup, c’était même un euphémisme de dire ca mais c’était pas pour me faire pourrir par un mioche de 6 ans pourri, gâter et surtout...insupportable. Mes propres gosses, promis, je les supporterais mais ceux des autres et surtout celui ci, non merci. Snif, ayez pitiez ou je me met a pleurer... m'enfin.
Je décidais donc d'essayer de l'ignorer, dégage salle mioche oublie moi... Je posa ma tête contre la vitre et me concentra sur le paysage dehors. Nous étions en route pour la grande Tokyo. Voyage et visite express, journée, nuit et direction une nouvelle ville. C'est ca les voyages étapes organiser... Tout ce que je déteste quoi ! Vais- je survivre a ce voyage ? Tel était ma question !
Pour moi, de vrai vacances c’était un sac a dos sur le dos, une carte, une boussole, un dictionnaire et de l'argent... Pourquoi rester dans les clous quand c’était toujours plus beau au naturelle. La découverte, les surprises, les galères mais le fun quoi !
C'était ma sœur qui avait eu la... « chance » de gagner ce voyage organisé. Elle en avait été ravie et avait immédiatement pris le prix pour finalement devoir l'annuler. En effet, son copain qui est marin revenant enfin après 2 mois d’absence en mer, elle ne pouvait plus y aller. Du coup, elle m'avait refilé le billet gratuitement. Comme ca on se dit, sympas la frangine non ? Ben non, ce voyage n'avait pas encore 2 jours que je m'ennuyais ferme, j'etais en enfer, je voulais rentrée chez moi. Snif, je re pleur !
Le mioche se rappela a moi en essayant de me parler, sans le regarder, je mis mes écouteurs sur les oreilles, la musique a son maximum et je ferma les yeux. Je ne sais pas si on peux parler de victoire mais le gamin me trouva soudain moins intéressante que le couple de quinquagénaire de derrière finalement et pour mon plus grand bonheur ils devinrent sa cible préféré. Bingo, j'avais gagner, un mioche en moins et un !
Nous entrâmes enfin dans la grande Tokyo et la, je garda les yeux grand ouvert, trop de chose a voir, je me remplissais de ce spectacle magnifique. Je ne sais pas pourquoi mais tout de suite, j'aimais Tokyo. Ça ne s'explique pas, c’était un vrai coup de foudre pour cette ville, l'une des plus grandes villes de la planète. Tout m'y paraissait intéressant, grand, diffèrent... Une aura, une ambiance, un je ne sais quoi qui m'attira irrémédiablement. Je voulu tout de suite découvrir cette ville, je voulais faire connaissance avec la grande Tokyo. Mon cœur battait plus fort ! J'adore...
On descendit de l'autobus et notre guide nous regroupa et entama la visite marathon. Par contre, des le premier quart d'heur, je senti tout de suite que ca allait vite me gonfler. C’était on marche, elle parle, on marche, elle parle... Oui et bien décidément, trop peu pour moi. Je voulais vraiment découvrir la ville et pas ce sur volage monotone. Je soupira et j'allais voir la guide.
--Excusez moi, je vais faire la visite de mon coté. Vous avez un papier ou un plan pour me dire ou vous rejoindre pour le repas ce soir ?
Je vis tout de suite qu'elle fit la grimace mais j'avais réussi a négocier la veille mes visites indépendantes. Ici a Tokyo, je comptais bien en profiter et découvrir comme je l'aimais, c'est a dire au hasard. La guide pris une feuille dans son classeur et me le donna dédaigneusement, finissant par m'ignorer et rejoindre le groupe. Ta raison ma vieille, prend ton air coincer, débite ton blabla inintéressant et oublie moi !
Je leur fit un signe d'au revoir et parti a leur opposé. Je regardais finalement le papier qu'elle m'avait donné. Une carte détailler de la visite. Je repérais dessus ou je me trouvé et ralenti enfin le pas, en mode visite sauvage... que j'aimais ca !
Comme je l’espérait, cette méga ville tenu toutes ces promesses d'image, de son, de senteur. J’explorais, je regardais. Je pris beaucoup de photos et les gens se laissait prendre ou m'aider a en prendre très facilement. Beaucoup de monde comprenait l'anglais heureusement et je trouva tout de suite les Japonais très respectueux et sympas. Bien sur, rien a voir avec les Latins plus démonstratif, eux tout était dans l'attitude, dans le respect.
J'aimais gouter tout ce qui me paraissait mangeable, je fis de bonnes et de mauvaises découvertes mais toutes surprenante. D'un quartier a l’autre, tout changeais, l’ambiance, le son... On pouvait passer de l’ancien Japon au nouveau et une traversée. Mais le summum, fut le carrefour de Shibuya, ces passages piétons, les plus emprunter au monde. Des gens partout, j’adorai cette ambiance.
Je vérifia l'heur finalement, je n'avais vraiment pas vu le temps passer et il fallait que je rejoigne les autres a présent. Je repris le plan de la visite et le suivi scrupuleusement. Je n’étais finalement pas très loin du point de rendez vous. Je regardais partout dans la rues... Le groupe n’était pas la...
Je vérifiez l'adresse une nouvelle fois... personne. Ah ben voilà, on y était... je venais de me mettre dans le pétrin. Je regardais la rue, les enseigne était soit en Kanji soit en anglais mais aucun nom ne me disait quelque chose. Bon, Léa, pas de panique, faut trouver de l'aide déjà...
Je rentrais au hasard dans un bâtiment et deux colosses en uniforme se précipitèrent vers moi. Wahou, ca fait peur... je recule. Ils me dirent quelque chose dans une langue que je ne compris pas. Je restais les regarder tétaniser. Si je bouge pas, peut être qu'ils oublieront ma présence ? Non ?
--Vous voulez quoi ?
Ah, ca je comprenais, ouf, merci institution française de m'avoir obliger a me taper 7 ans d’anglais.
--Je suis perdu, je cherche un groupe de touriste qui devait se retrouver ici.
--Ça fait 2 semaines qu'ils ne viennent plus, on leur a demandé de changer de point de ralliement car ca dérangeait les artistes.
Je regardais mon papier...périmée donc... Super, et je les retrouvais comment moi maintenant. Franchement la... Je vis les deux hommes discuter entre eux en me regardant.
--On va voir ce que l'on peux faire pour vous. En attendant suivez moi.
Je soupirais, de toute façon j'avais pas d'autre option dans l'immédiat et au pire ben j'irais a l’ambassade française... Super, mais quelle gourde aussi cette guide de donner un papier périmé. Depuis le début du voyage j'avais senti qu'elle m'aimait pas des masses. Ça m'arrivait tout le temps, soit les autres filles m’apprécier totalement, soit elle voyait en moi une sorte de menace. Pourtant, j'avais bien fait attention a mettre mes lentilles de contacte de couleur marron pour cacher les miens...Si ca se trouve, elle avait fait exprès et ce marrait maintenant me sachant perdu ! Moi, parano ? Non, pas du tout...
L'homme m'ouvrit une porte et m'invita a y entrer d'un signe de la main :
--On va essayé de joindre votre agence. Restez attendre la. Je m'occupe de tout.
C’était un grand bureau plate forme, typique des grandes entreprises. Les sièges étaient tous vide, il était pas loin de 20h, les gens étaient rentré chez eux déjà depuis longtemps... et temps mieux pour eux, je crois que j'aurais tout donné pour être a leur place. Mon canapé, une tasse de chocolat chaud, un bon filme... et un oreiller, j’étais complètement hors service.
Je parcouru les bureaux, jetant un œil ici et la, beaucoup de chiffre, de date, de nom et de photo de joueur de baseball. Je m’arrêta a un bureau qui m'attira. Dessus, des photos d'un homme en costard qui interviewer des joueurs. Je parcouru les photos. Ce commentateurs était particulièrement... miam, oui très miam et très beau. Miam ? Ah ben j'avais faim moi, normale après tout, je devrais être dans un restaurant avec les autres a manger a cet heur si l'autre grognasse ne s’était pas trompé.
Je m'affala sur le siège ou plutôt m'y laissa tombé lourdement de dépit. Finalement cette promenade m'avait complètement épuisé, j'avais enfiler pas mal de kilomètre aussi et j'avais pas les chaussures idéales pour ca, d’ailleurs, j'enlevais mes escarpins et mes pieds me lancèrent un merci de soulagement... Si, je vous assure, mes pieds me parle a moi... Pas les vôtres ? Ah ?... Passons... Je posait ma tête sur le bureau. Je fermais les yeux doucement et je m’endormis...
Je dus dormir super bien car, quand je me réveillais brusquement par de forts hurlement au dessus de moi, dehors, c était la nuit noire. Encore a moitié assommé par mon petit sommes improviser, la nuque raide d'avoir dormi sur le bureau, je dut adapter ma vue pour voir qui me crier dessus dans son charabia incompréhensible. A travers le rideau de mes cheveux, je devinais une silhouette vaguement humaine, je distingua des yeux bridées. Retenant un bâillement j'essayais de dire :
--Watachi wa fransujin desu...(Je suis française...)
Oui, ben a sa tête, je devais avoir prononcer moi aussi du charabia. Il continua a blatérer je ne sais quoi. Je me levais doucement, écarta mes cheveux et me frotta les yeux. Je parvint a le regarder en face. Et oh ! Ou ! Hein !... Buggage complet du cerveau, le mec en face, c'est le même que sur les photos. Je vis ses yeux noisettes joliment bridée, son nez cassé, son visage au très fin, ses cheveux sauvage tombant en boucle au niveau de son coup. Wahou, encore plus canon même mais s'il pouvait s’arrêter de me crier en dessus, ca serrait mieux.
--Urusai !
Ça, je l'avais appris cette après midi pendant ma petite visite, apparemment ca voulait dire : La ferme ! Et franchement, sur le coup, c’était exactement ce que j'avais envie de lui dire. Lui dire, bon mec t'es beau donc contente toi de l’être... Enfin bref, sois beau mais pitiez tais toi !!!
N’empêche ce fut assez radicale car le mec sur le coup, il se tut directe, je souris fière de moi, Léa t'es trop forte en langue. Je voyais des éclaires de colère dans ses yeux. Je ne savais pas ce que j'avais fait de si mal pour qu'il me regarde comme ca. Il devait y avoir un sacré malentendu ou alors, il aimait vraiment pas qu'on dorme sur son bureau... Un fétichiste des bureau ? Ou alors au Japon ca se faisait pas de dormir sur les bureau ? Un crime punie par la loi ?
Il recommença son charabia, plus calmement, me fit signe de pas bouger et parti d'un pas pressée. Je regardait l'heur a l'horloge.... 22h... Purée, j'avais pioncer 2h ? Et le mec de la sécurité, pourquoi il n’était jamais venu me rechercher ? J’hallucinai, ils m'avaient oublié...Ou... je pionçais un peu en retrait, il m'a peut être pas vu... Enfin bref, avec tout ca, j'avais belle et bien l'impression d’être complètement perdu moi. Je ne savais pas dans quel hôtel était le groupe et d’où il partait demain... Oui, je devrais attendre cette nuit et directement aller a l’ambassade. La il m'aideront.
Le Japonais hurleur ne revenant pas, je traversais le bureau et sorti dans le couloir. Tout était éteint. Le beau râleur n’était pas dans les parages apparemment. Je continuait donc le couloir, pas sur du tout où je devais me diriger. J'activais mon pif au mètre et pris par la gauche. Soudain, je remarquais que j'avais oublié de remettre mes chaussures... Oui, ca c’était tout moi ! Je soupirais et fit demi tour.
Soudain, j'entendis un bruit de course derrière moi. Le bel homme de tout a l'heur revenait et semblait me hurler quelque chose. Non, mais c’était une manie chez lui. Je sais pas pourquoi, peut être de l’auto survie, mais de le voir débouler comme ca me fit peur et instinctivement, je me mis a courir. J'empruntais le premier escalier que je croisait, il descendait pas, je me mis donc a monter, oui je sais, comme si j'avais le choix... J’entendais toujours l'homme derrière moi.
Il me criait des truc toujours dans son charabia, j'avais pas le temps de sortir mon dico pour la traduction, il était bien assez menaçant pour que je continue cette course folle, en chaussette, dans ces escaliers interminable. Je montais quelques étages mais je fut vite a cours de souffle. Croyez pas que je sois pas sportif, bien au contraire mais faite 10 étages en courant et vous comprendrais...
Je m’engouffrais donc dans un nouveau couloir. Je ne vis pas le carton a la sortie d'un virage et je me heurté violemment dedans, faisant une pirouette digne des jeux olympiques.
Mes années de danses et de gyms, 3h mini par jours me sauvèrent d'un étalage des plus violent et je parvint a me réceptionner sur les pieds mais, le sol était dur et je senti une forte douleur a ma chevilles droite. J’avançais dans ce couloir sombre, clopinant sur ma cheville qui a chaque pas me disait : Stop ma vieille, panne irréversible... Oui, je sais, je parle aussi a ma cheville... Derrière moi, je n'entendais plus les paroles charabia de mon poursuivant.
Je me permis donc de m’arrêter près d'une porte, m’assisse et essaya de toucher ma cheville. Je sentais rien qu'au toucher qu'elle commençait déjà a enfler. Je m'étais faite une belle foulure apparemment. Je grimaça, ma hantise, ma cheville, j'en avait trop besoin !
Soudain, je senti qu'on m'attrapait par le bras, je me débâti comme je peux mais mon agresseur était vraiment plus fort que moi malgré sa mince silhouette. Je senti quelque chose de froid et dur sur mon poignet droit et un clic. Je regardais... Des menottes ? Non, mais la c’était fort. Je regardais l'homme mettre l'autre bracelet a sa main gauche et me dire quelque chose dans son charabia, un sourire en coin satisfait.
Il avait beau être le mec le plus beau que je n'ai jamais vu, il lui manquait quand même un grain. J'essayais d'enlever les menottes mais bien sur ce fut une pure perte. L'homme m'obligea a me relever en me forçant assez énergiquement. Quand il me poussa de sa main menotter, je retombais sur mon pied lourdement et ne put réprimer un crie de douleur.
L'homme s’arrêta net, enfin, et me regarda. Dans la pénombre du bâtiment, je devinait son regard curieux soudain. Le voyant finalement calme, j'en profitais pour essayer d'expliquer la situation et surtout de me faire comprendre.
--Je ne sais pas si vous parlez Anglais, je suis française, j'ai perdu mon groupe touristique, des gardiens m'ont dit d'attendre dans les bureau. Je me suis endormie... Ils sont jamais venu me chercher, je sais pas pourquoi ?
--Pourquoi avoir tenter de vous échapper alors ?
Allélouia, il parlait anglais, tout n’était que mésentente, la situation allait s'arranger et puis, sans crier, il avait une voix plutôt agréable le Japonais hurleur.
--Vous, vous m'avez fait peur a me hurler dessus et je comprend rien au Japonais.
L'homme soupira apparemment exaspéré. Qu'il le soit si il voulait, après tout c'est lui qui avait fait toutes ces histoires. Au moins, j’étais soulager enfin, le cauchemars allait s’arrêter.
--Ce bâtiment est interdit au publique et c'est pas rare que des fanes hystérique y pénètre.
--Le Base-ball est un sport si populaire ?... Heu ? Moi une fane hystérique ? C’était vous l’hystérique non ?
Il leva les yeux aux ciel comme si je venais de dire une énormité.
--Il y a des Idoles qui travail ici !
--Des...Idoles...
Je préférais me taire, il parlais bien anglais mais pas tout a fait le même que moi apparemment. Je repris finalement :
--En tout cas, je comprend pas pourquoi vous vous êtes énervé comme ca.
--ben vous me répondiez pas et vous m'avez dit de la fermer...
--Les mots de ce genre sont les plus facile a retenir dans une nouvelle langue...
Je lui fit la grimace et regarda les menottes, pas de regret dans son regard, juste de l'exaspération.
--On peut les enlever ? J'ai pas de tendance masochiste moi ! Indiquez moi le bureau de police le plus proche, je vais leur dire de contacter mon ambassade.
L'homme parut hésité et regarda de nouveau les menottes qui nous liaient.
--je les ai trouvé dans le bureau des gardiens. Les clés doivent y être.
Je pensais a ma cheville... Refaire tout ce trajet... J'avais du monter une dizaine d’étage au moins. Cheville, tu vas tenir le coup ? Non ! Ah, ben on est mal alors...
--Je me suis blesser a la cheville pendant la course poursuite. Je vais avoir du mal a vous suivre.
--Les ascenseurs sont couper après 20h, ainsi que l’électricité depuis le grand tremblement de terre pour économiser l’énergie.
--OK, donc on va descendre mais doucement hein.
Il refit la grimace en regardant l'heur... Il avait peut être un train mais moi j'avais une cheville... Oui, je sais, aucun rapport !
Clopinant, je le suivit mais les menottes me gênaient pour mon équilibre, j'avais toujours l'impression qu'il me tirait en plus par saccade, n'arrangeant pas l'affaire. Une fois arrivé, au bout de dix minutes, devant les escaliers, je soufflais. C’était vraiment pas bon que je force, j’étais entrain d'empirer l’état de ma pauvre cheville.
--Je crois que je vais être obliger de descendre sur les fesses. J'ai trop mal et c'est déjà bien enfler et j'ai besoin de ma cheville.
Je le vis faire la grimace et regarder sa montre encore une fois. Oui a ce rythme on était pas descendu.
--Les portes extérieur et des cages d'escalier sont définitivement fermé a 23h, il nous reste 20 minutes pour quitter le bâtiment ou nous restons coincée dans ces escalier jusqu'à demain 6h.
Je le regardais horrifier a cette idée. Menotter avec lui jusqu'à demain matin... Heu ! Quoi que, il était vraiment pas mal... Je me donna une gifle mentale, c’était vraiment pas le moment de fantasmer sur le Japonais hurleur.
Je me forçais a descendre une marche m’appuyant de ma main gauche de la rambarde mais au bout de deux marches, ma cheville me lâcha complètement, la douleur fut trois fois pire et j'en perdis l’équilibre.
L'homme me rattrapa heureusement extremis. Mon japonais hurleur devenu mon japonais sauveur m'aida a m’asseoir sur les marches. La douleur de ma cheville était tel que j'en avait les larmes aux yeux, je sentais mon cœur battre dans chaque mini-mètre de cette cheville comme si il c’était déplacer a cette endroit la. Et oui, je me présente, Léa, extraterrestre, j'ai le cœur dans la cheville... Snif.
--Si on se dépêche pas, on va être coincer ici sans pouvoir contacter l’extérieur, mon téléphone est dans ma voiture, les clé des menottes sont au premier étage et il nous reste seulement ¼ d'heur pour sortir.
Il m’exaspérait avec ces évidences et son chronomètre, comme si de me le dire allait guérir miraculeusement ma cheville et me faire courir comme une gazelle. Je regardais mon Japonais pressée avec des yeux complètement innocents.
--Ben va falloir alors que tu me traine au bout des menottes jusqu'en bas, je peux plus bouger.
Il me regarda désespérément. Je le vit souffler et il finit pas dire :
--Je te porte sur mon dos.
J’eus un mouvement de recule, ce n’était pas que le dos du jeune homme me repoussait mais, pouvais je avoir confiance et le laisser me porter comme ca dans les escaliers. C’était quand même plus que dangereux et je tenais encore a la vie, j’étais si jeune pour mourir !
--Je n'ai pas que ca a faire personnellement de rester enfermer toute la nuit dans ce bâtiment et la le temps deviens plutôt juste. Monte.
Mon Japonais porteur se plaça devant moi, quelques marches plus bas. Je n'avais pas le choix apparemment.
Je montais donc sur son dos. Malgré moi, je senti tout de suite l'odeur de son parfum et j'aimais ce genre d'odeur sucrée pour les mecs. Oh, c’était pas le moment de penser a ca me fis-je, et puis cette odeur appartenait a un Monsieur pas content. Il commença a descendre prudemment et la première volée de marche passer, il me reposa.
--Il reste cinq minutes, ca va être trop tard. Soit on reste la et on se retrouve coincer dans la cage d'escalier, soit on va dans l’étage espérant trouver un endroit ou squatter en attendant qu'on nous liber demain.
Je fis la grimace, en temps normale, un beau mec comme ca me proposerait de passer la nuit menotter... Je m'aurais donné des claques, la réalité n’était pas autant érotique et vraiment, le voir me regarder comme si j’étais un monstre ca donné pas d'idée pervers sur le coup.
Je le suivit en clopinant mais en faisant la grimace. Il le vit et leva les yeux aux ciels.
--Vas y tiens toi a moi comme une béquille, passons au moins cette foutu porte avant qu'il ne soit trop tard.
--Oui monsieur pas content, ne puis je m’empêcher de murmurer.
Je le vit lever un sourcille et me prendre lui même le bras pour m'aider a passer la porte du palier. Une fois dans le couloir. Je le vis consulter une plaque écrite en Kanji incompréhensible pour moi.
--Je connais pas du tout cette étage, fit-il, apparemment ici c'est la production.
--Surement, ca doit être ca, fis-je ne comprenant rien a ce qu'il me racontait.
--Ne restons pas dans le couloir, essayons si on peux trouver une des nombreuses salles de pause du bâtiment, on y sera surement mieux.
Je le regardais désespéré, il n'avait vraiment pas pitiez de ma cheville ? Savait-il que sans elle, je ne pouvait plus payer mon loyer ni manger ? Surement pas mais bon, c’était pas une raison quoi !!!
Il dut voir ma tête un peu récalcitrante car je le vit s’agenouiller et faire :
--Grimpe, tu n'est pas lourde, dans le couloir ca ira plus vite que dans les escaliers.
J'hésitais mais d'un coup de menotte je me retrouvais contre son dos. Il me pris par les jambes et se releva. De nouveau cette odeur agréable...
Il parcourut plusieurs couloirs, le bâtiment était immense finalement. Il finit par s’arrêter devant une porte et elle s'ouvrit aussitôt. A l’intérieur, trois canapés, des tables, une petite cuisine... Bingo, mieux que de dormir dans le froid du couloir.
Il alla jusqu'à la cuisine et me fit descendre doucement de son dos. Je me retint au plan de travail. La je le vis se mettre a fouiller dans les placards et sourire :
--Trouvez ! Je sais pas pour toi mais moi j'ai faim, des ramen lyophilisé !
Je le vit mettre de l'eau dans un bouilloire et ouvrir l'opercule de deux gros gobelet. Une fois l'eau arrivé a ébullition, il en versa dans les deux plats, referma en mettant deux paires de baguette dessus. Finalement, il avait l'air plutôt motiver pour quelqu'un qui râler une demi heur plus tôt qu'il ne voulait pas passer la nuit ici.
Il m'en tendit un.
--Ne tombe pas avec le temps qu'on aille jusqu'au canapé.
Je lui fit la grimace, j’étais pas qu'une gourde non lus hein ! Prudemment avec son aide je rejoint le fameux canapé qui finalement m'avait paru moins loin au début. Je posait mon repas sur la table basse triomphalement sans avoir rien fait tomber et m'affale dans le canapé, la tête en arrière.
L'homme s'assit a coté de moi et se mit a mélanger ses ramens. Ma main se baladant avec la sienne. J'avais juste l'impression d’être une marionnette.
--Vas y, remue les tiennes.
Je m’exécuta, finalement heureusement que ma main libre était la gauche, j’étais gauchère justement. Je regardais les baguettes de travers :
--Je sais pas utiliser les baguettes, finis-je par lui dire finalement, il y avait pas de fourchettes ?
Mon Japonais cuisinier regarda de nouveau le plafond. Je fis comme lui et il fit d'un ton sec.
--Si, mais va falloir se relever.
Je soupirais, non mais vraiment la c’était la galère. Adieu cheville, bonjours chômage et crampe d'estomac... Soudain, sans comprendre comment, je me retrouvais dans les bras de mon Japonais porteur. Il me porta jusqu’à la petite cuisine. Il me posa sur le plan de travail. Je croisais ses yeux et j'y vit une expression bizarre. Ce fut furtif pourtant.
De sa main libre, il ouvrit un tiroirs, pris une fourchette et me la tendit d'un air agacé. Je la pris et me retrouva de nouveau dans ses bras. Il me déposa délicatement sur le canapé et fit :
--c'est bon, encore un caprice ?
Je le fusillais du regard, dire que j'avais cru trois seconde qu'il était devenu gentille ! Oui, ben trois secondes bien illusoire. Les menottes et nos mains posé sur la table, nous mangeâmes. Je l'ignorait complètement et apparemment ca lui convenait car il fit de même.
Je finit le ramen, rassasiée, finalement c’était très bons ces truc, c’était une sorte de nouille bizarre avec une sauce assez forte mais dont j’appréciais le goût. Je regardais alors le gros gobelet, je vis le pris, 450 yen. Je sorti mon porte feuille de ma poche et déposa 450 yen sur le couvercle. J’étais une fille honnête et je ne volais pas la nourriture d’autrui. Mon compagnon me regarda en plissant les yeux, surement surpris par mon geste et soudain, me pris mon porte feuille.
--Et ! Pas touche a ca, c'est a moi.
Il l'ouvrit et retira mon passeport. Il le feuilleta et je l'entendit lire a vois haute.
--Léa Giraumont, née le 23 Février 1986 à Brest, il eut un regard surpris mais continua, nationalité française, célibataire, 1m65, yeux...violet.
Il s'approcha soudain de mon visage pour voir mes yeux. Et oui, j'avais pas les yeux violet ! Je le vit regarder la photo, et me regarder. Et oui, c’était bien moi quand même.
--Tu les a cacher ou tes yeux violet ?
--Dans ma poche !
Je ris de ma blague mais vit a sa tête que ca ne le faisait pas rire. Vraiment pas d'humour le jeune homme...
--J'ai des lentilles de couleur.
Je vis a sa tête qu'il fut étonné. J'en profita pour récupérer mon passeport et le remis a sa place. Manquerez plus que je le pomme et la je me fait hara-kiri... hara-kiri au Japon !!! J'en avait de l'humour moi.
Je senti sur moi le regard insistant de mon japonais sans humour tout le long de ma réflexion. Pourquoi il me regardait comme ca lui ?
--Quoi ?
--...
--T'accouche ?
--Quel idée ! Cacher des yeux violet ! Pourquoi ?
Je le regardais de travers. Curieux le monsieur quand même, et ben sois le...
--C'est pas tes affaires.
Je le vit soupirer et tourner la tête. J'avais peut être était un peu dur la mais après tout, ce mec me pourrissait la vie depuis la seconde ou je l'avais croisé. Il finit par dire :
--Écoute Léa, on a encore 5h a se supporter, et on espère tout les deux que ca se passe le mieux possible non ?
Je dut avouer qu'il avait raison, encore 5h dans cette ambiance et demain on avait dans les journaux, un japonais et une française retrouver mort dans un bâtiment menotter l'un a l'autre... Ils se sont entretuer ! Ah, je me fait rire moi même des fois...
--Assurément... tiens, et toi ? Tu t’appelle comment ?
--Kamenashi Kazuya.
--Kazuya ? Ah oui, ca sonne très japonais ca : C'est jolie.
Il dut se demandais si je plaisantais ou étais sérieusement car je le vit entre sourire ou faire la grimace.
--Léa c'est jolie aussi.
--C'est surtout très commun...
--Pas ici !
Je ne put m’empêcher de rigoler. Il se pencha alors et retira ses chaussures.
--Allons dormir, ca passera plus vite.
Je regardais le canapé. De part les menottes, nous ne pouvions que dormir ensemble et les canapés me semblèrent bien étroit soudain.
Il m'invita a enlever mes chaussures et je ne put réprimer un cri de douleur en touchant mon pied. Je regardait les dégâts, ma cheville avait triplet de volume. Il le vit et me repris dans ses bras soudain. Il alla au mini réfrigérateur et trouva de la glace. Il l'enveloppa dans une serviette, en pris une autre et m'allongea sur le canapé. Posant la poche de glace sur ma cheville et m'ordonnant.
--Tu ne bouge plus et tu garde ca poser pour le moment.
Je le vit se mettre a déchirer des rubans de tissus. Gentille ? Méchant ? Vraiment la je ne savais plus.
--Tu aurais du dire tout de suite qu'elle était si enflée, faut pas jouer avec ca.
Hein ! Plait-il ? Qui souffre depuis tout a l'heur alors qu'un japonais pressé lui fait faire des kilomètres ?
--Peut être parce qu’un boulet m'a fait marcher ?
Il me regarda puis en ignorant ma question, il enleva la poche de glace. Ma main suivait a cause des menottes ses moindres mouvements. Il prit une des bandes qu'il avait fabriquer et commença a bander ma cheville.
Malgré moi, le contacte de ses doigts sur ma peau me fit frissonner. J’eus un mouvement de recule.
--Excuse, je vais y aller plus doucement.
Non, plus vite banane... Enfin bref, il me banda bien la cheville et reposa la poche de glace dessus. Il s'assit et entrepris de s'allonger a son tour. Je me collais le plus possible au dossier du canapé lui tournant le dos, ma main droite garder le long du corps. Il posa donc son bras en parallèle, je senti son torse très ferme contre mon dos.
--Bouge pas autant, l'entendis je dire, je vais tomber.
Je serais les dents. Toujours aussi agréable le Japonais pas content. Je me força a fermer les yeux. Dormir et vite on viendra me sortir de cette galère. Kazuya derrière moi bougeait pas mal lui même. Il ne devait pas être dans une position très confortable finalement.
--Tu peux te coller plus a moi si tu as peur de tomber !
Il recula de surprise et apparemment perdit l’équilibre, mon bras entrainer par sa chute, je roulais et tomba sur lui, ma tête contre son torse. J'essayais aussitôt de me relever car la position était des plus... proche... mais au lieu de m’éloigner, les menottes me re projetèrent contre lui, cette fois, ma tête contre son coup.
--Stop, bouge plus pitiez, s’écriât il soudain.
Je m'exécuta devant cette supplique étrange. J'avais trouvé que sa voix était devenu beaucoup moins assuré. Il m'attrapa les bras et se releva me portant et me re déposa sur le canapé. Soudain je le vit s’arrêter net et me regarder les yeux rempli de surprise.
--Quoi ?
--Violet... c'est vrai ?
--Zut, j'ai perdu une lentille dans la chute...
je fis mine de rechercher mais il me retint.
--C'est pas bon de dormir avec des lentilles, enlève l'autre et jette la.
Je lui tirait la langue mais lut soudain comme un trouble dans ces yeux... puis il tourna la tête. J'enlevais donc ma deuxième lentille. Il me regarda de nouveau. Fixer sur mes yeux... et après il me demandait pourquoi je mettais des lentilles !
--C’est pour éloigner les fanes hystérique, lui fis je reprenant sa phrase de tout a l'heur.
Je le vit hocher la tête de compréhension. Il se leva, prit un coussin et fit :
--Je vais dormir parterre, tu n'aura qu'a laisser ton bras tomber le long du canapé.
Oui, comme ca au moins, je pourrais peut être espérer dormir histoire que le temps de ma captivité forcer se termine plus vite.
--C'est dur parterre non ?
--Je dors souvent dans un futon a même le sol. C’est pas bien diffèrent.
J'insistais pas... c’était quoi un futon ? Vraiment mon Japonais avait le chic pour vraiment pas me parler dans un langage que je comprendrais. Je me forçais a fermer les yeux, meilleur moyen au monde de trouver le sommeil. A coté de moi, j'entendais la respiration régulière de mon compagnon dans le silence du bâtiment vide. Je me calais malgré moi sur son rythme mais le sommeil me fuyait, trop de chose dans une seule soirée pour moi.
Malgré moi, je jetais un œil a Monsieur pas content. Un bras derrière la nuque, les yeux au plafond apparemment, lui aussi ne trouvait pas le sommeil. Je fit donc comme lui, les yeux accroché au plafond, attendant que l'heur passe.
--Tu travaille ici, finis je par osé demandé.
--Entre autre oui, je suis intervenant pour une émission sportif, spécialiser dans le baseball. Je revenais d'un enregistrement sur le terrain d’ailleurs. Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ?
--Danseuse... en vacance et en arrêt maladie bientôt.
Je regardais ma pauvre cheville, je vis qu'il fit de même en grimaçant.
Soudain, un bruit assourdissant me fit sursauter, Kazuya a mes cotés se releva aussitôt aux aguets. Un nouveau bruit de casse se fit entendre.
--Je croyais le bâtiment fermé ?, lui demandais je.
--Oui, ben apparemment quelqu'un a réussit a entrer.
--Y a pas d'alarme ?
--Non, pas sans électricité, et puis tout est verrouiller normalement.
--Erf....
Le temps passa sans nouveau bruit. J’étais pas du tout rassurer. Kazuya s’assit a mes cotés, toujours aux aguets. Soudain, un autre bruit de cassage, apparemment un étage plus bas.
--Zut, ils font tout les étages apparemment. Faut qu'on se planque.
Je le vit regarder partout et apercevoir une grosse armoire. Il m'aida a y aller, l'ouvrit, enleva les cartons de dedans les rangeant a coté. Je l'aida comme je pouvais. La situation était trop irréaliste et finalement je laissais le Japonais sans peur gérer la situation.
Il me fit entrer dedans, ajouta des cartons pour nous cacher derrière et ferma la porte. Un nouveau bruit me fit sursauter. Malgré moi, j’étais en pleine panique.
--Chut, calme toi, me fit Kazuya.
--Désolé, je crois que je gère pas la... Je suis a des millions de kilomètre de chez moi, perdu dans une ville inconnu ou les gens ne parlent et n’écrivent pas comme moi. Enfermer dans une armoire avec un Japonais inconnu qui m'a menotter... et des cambrioleurs risque de nous tomber dessus... Tiens, de le dire ca soulage finalement.
Je l'entendit retenir un éclat de rire. Il se tourna vers moi et vu le peu de place qu'on avait, je me retrouvais contre son torse. Il me pris dans ces bras et me dit :
--Tu ne crains rien, temps que nous sommes accroché je serais la avec toi.
L'odeur de son parfum vint a nouveau caresser mes narines, je fermais les yeux sans bouger, restant dans ses bras. Il était vraiment étrange, des fois si insupportable et des fois si chevaleresque. Ma tête contre son torse, j'entendais le bruit accéléré de son cœur. Inconsciemment, ce bruit me rassura.
Un nouveau bruit, beaucoup plus prêt se fit alors entendre et malgré moi, je me serrais encore plus contre lui.
--C'est quoi le plan ? Demandais je finalement.
--On attend qu'il monte a l’étage au dessus. Ils ont ouvert les portes des escaliers. On ira en bas, la, j'ai un passe pour sortir.
--J'ai peur pour ma cheville...
--Je t'ai dit qu'avec moi, ca ira... Je te porterais sur mon dos. Tu as confiance cette fois ?
Il passa sa main sous mon menton pour m'obliger a le regarder dans les yeux. Son visage était vraiment très proche du mien, je fus captiver pas la profondeur de son regard...
--Heu... Oui, ca ira cette fois.
Mon cœur cognait très fort au point ou je me demandais si Kazuya ne pouvait pas l'entendre. Ce mec ne devait pas se rendre compte a quel point il était beau.
On entendit quelqu'un ouvrir brutalement la porte de la salle ou nous étions. Malgré moi, je tremblais. Kazuya me plaqua plus fort contre lui, recouvrant ma tête de ses bras protecteurs. Quelqu'un dit quelque chose en japonais et ils repartirent. Je repris ma respiration, je crois que j’étais resté en apnée tout le long. Je senti Kazuya desserrer son étreinte autour de mes épaules.
Nous repérions leurs déplacement au bruit qu'ils faisaient. Les bruits s’éloignèrent petit a petit et on commença a en entendre un étage plus haut.
--La voix doit être libre, tu es prête ?
Non pas vraiment, mais avais je le choix ! Il ouvrit la porte de l'armoire doucement et poussa les cartons. La pièce était toujours plongé dans le sombre. Kazuya s’accroupit alors :
--Vas y monte, on va essayer de descendre.
Je lui obéit donc. Je m’accrochai a son dos, faisant attention a bien suivre sa main gauche avec ma droite. Il pris le temps de bien me caler et traversa la pièce d'un pas assuré. Il ouvrit la porte et jeta un coup d’œil dans le couloir. Pas un chat...Moi, je fermais les yeux tout simplement... Qui a dit trouillarde ? Ben oui, j’étais une trouillarde mais qui ne l'aurais pas été a moins !
--Une fois en bas, on pourra sortir. Ma voiture est juste a coté et j'ai les clés sur moi, on fonce dedans.
Il avait vraiment pris en main la situation et finalement ca m'apaisa de le voir si sur et si confient. Il avait beau être Monsieur pas content, il gardait une maîtrise qui m’étonna et lui valu tout mon respect, il devenait mon héros japonais
Il traversa le couloir a pas de velours, ne faisant aucun bruit. Il était agile et félin, comme un danseur presque. J'avais cru pourtant qu'il n’était qu'un commentateur sportif.
Arrivé aux escaliers, nous entendîmes le bruit au dessus de nous. Kazuya commença a descendre alors, doucement a cause de moi qu'il portait toujours et surtout pour pas qu'on nous entende. Malgré moi, j'avais toujours aussi peur, instinctivement, je mis ma tête contre sa nuque et ferma les yeux. Je le senti trembler et s’arrêter.
--Un souci ?, fis je.
--Non... non, on y est presque.
Nous débouchâmes enfin au rez de chaussée. Kazuya se mit alors a accélérer le pas. Il arriva a une porte de secoure, sorti une carte magnétique et un clique magique se fit entendre. Sans hésiter plus, il passa la porte.
Une bouffée d'air fraiche nous accueilli. Il faisait bien noir dans la rue mais Kazuya se dirigea droit vers une voiture. Il me fit entrée en premier, je me décalais au siège passager et il se mit place conducteur. Heureusement qu'au Japon les places sont inversé car ca aurait été dur de conduire a cause des menottes s'il avait choisi l'autre main pour m'attacher.
--Zut, on aurait du récupérer les clés des menottes ! M’écriais je.
--Personnellement, j'ai pas trop envie d'y retourner.
Il avait raison, moi non, plus. Il démarra et s’arrêta plus loin, prêt d'une cabine téléphonique.
--On va prévenir la Police pour le cambriolage mais de façon anonyme. J'ai pas envie qu'on parle de moi dans les journaux.
--Tu... Tu es si connu ici ?
Il me regarda fixement.
--Très oui et pas envie de trainer dans des scandales. Après, on va chez moi, je trouverais la bas de quoi nous détacher.
--OK, j'irais a l'ambassade après alors...
Il prit le téléphone et composa un numéro. Je l'entendit parler Japonais et finir par raccrocher. Il m'aida a retourner a la voiture. C’était fini, je me détendis enfin pour la première fois depuis que je m’étais rendu compte que j'avais perdu mon groupe.
La voiture de Kazuya était la voiture typique du célibataire plein de tune... Il était célèbre m'avait il fait comprendre... Oui, il devait a coup sur avoir une belle notoriétés auprès des demoiselles, il était vraiment beau et a croqué quand il ne faisait pas la tête. Je chassais ca de mon esprit, me concentrant sur ma main qui suivait celle de Kazuya qui conduisait. Je ne voulais pas être une gène dans sa conduite.
Il fit entrer la voiture dans un parking souterrain et finit par se garer. Je le vit poser sa tête sur son volant en soufflant.
--C'est un cauchemars...
--A qui le dis tu ?
--A celle qui est peut être responsable de ce cauchemars ?
Ça y est, la trêve n'aura été que de courte durée que le voilà reparti chez Monsieur pas content.
--Si on est attaché, si j'ai la cheville en vrac, c'est peut être a cause de toi aussi non ?
Il me regarda méchamment et j’eus l'instinct de me reculer. Il le vit et grimaça.
--Je dis plus rien...
--Ce serais trop beau, fis je en soufflant.
Il ouvrit la boite a gans, y pris son portable et l'alluma. Nous sortîmes de la voiture. Il m'aida jusqu'à l’ascenseur mais il avait le téléphone a l’oriel, occupé apparemment a consulter sa messagerie. Très demandé a ce que je constatais, vu le temps qu'il mit a tout consulter, notant des choses dans un agenda. Je rester appuyé a la paroi de l'ascenseur. Je vis mon reflet dans la glace, mes yeux violet ressortant plus que d'habitude, mes long cheveux noir décoiffée.
Dans le miroir, je croisa le regard de Kazuya qui avait une drôle d'expression... Il me regardais comme si j’étais une extra terrestre ou quoi ? Gênée, je soupirais.
--Une fois libéré, promis, je ne t’embêterais plus. Appelle moi juste un taxi.
Il ne répondit pas, la porte de l'ascenseur venait de s'ouvrir. Il m'aida a sortir et nous arrivâmes devant une porte qu'il ouvrit par un digicode. Je rentrais en boitant,mais remplissant mes yeux du luxe de la pièce. Wahou, mais il était friqué en plus !
Il ouvrit un placard et en sortie des béquilles.
--Appuie toi sur une et sur moi comme ca tu ne pose plus ton pied.
--Il t'en remercie, fis je prenant une des béquilles, J'utiliserais l'autre des que tu m'aura libéré.
Il regarda les menottes et fit :
--Je doit avoir une coupeuse dans mon...
Je le vis s’arrêter et lever les yeux aux ciel.
--Je l'ai prêter a Koki il y a une semaine... Je crois que j'ai rien ici pour ca...
--Ben appelle ton copain et dit lui de se ramener avec...
--Il est près de 4h du matin... Je l’appelle a 8h avant qu'il parte bosser.
Il sorti son agenda, le consultât et fit :
--J'ai ma matinée demain mais je dois absolument aller au studio d'enregistrement a 14h. Koki viendra nous enlever ca et tu pourra aller a l’ambassade.
Je ne sais pas si je dus sauter de joie... encore quelques temps a être attaché a lui... Youpie... ou pas ! Il me regarda de travers soudain... Lisait-il les pensées ? Etait-il aussi médium ?
Soudain je senti une envie d'aller au toilette. Avec tout ces émotions j’étais pas très en forme. Je regardais les menottes... 4h a attendre c'est ca ?
--Je propose qu'on aille dormir, je met a sonner a 8h, j’appellerais Koki a ce moment la.
--Et pourquoi pas aller directement a la police ? On leur dit de nous détacher et go ambassade pour moi !
--Et demain dans les fait divers, y aura Kamenashi Kazuya au poste menotter a une femme ! Désolé, j’évite les scandales.
--Tu es si célèbres que ca ?
Il me regarda de ces yeux dur ! Ben oui, célèbre peut être mais pas en France monsieur pas content...Bon ben avais je vraiment le choix après tout...
--OK. C'est toi qui gère...
Son appartement était très grand et sa chambre impeccable. Il passa a la salle de bain et me prêta même une brosse a dent.
--Merci.
--Dis pas merci, juste une question d’hygiène.
Je ne sus pas s'il fallait que je le prenne mal ou pas... Avec lui, j'avais l'impression de rien comprendre de toute façon. La mentalité des gens ici était peut être tellement différente qu'on ne pouvait se comprendre ?
Je me brossa les dents. Ainsi a nous voir dans un miroir, on aurais dit un jeune couple qui allait se coucher... Que la réalité était dur ! Mon envie d'aller au toilette n’était pas passé mais comment lui demander d'y aller alors qu'on était attaché ? C’était super embarrassant. Je me tortillais malgré moi pour chasser mon envie. Il me regarda de nouveau de travers. A chaque fois j'avais l'impression qu'il me prenait pour une extra terrestre.
J'enlevais mes chaussures, il fit de même.
--Je vais me changer, laisse passer ta main par la porte de la salle de bain. Je te prête un jogging pour dormir après.
--Oh, et je pourrais aller au toilette aussi du coup comme ca?
--J’étais sur... Tu te retiens depuis longtemps ?
Je lui lança un sourire glaciale. Je rester a la porte, le bras passé a regarder le mur. Il finit par ressortir avec son tee shirt qu'il avait pas pu enlever a cause des menottes et un jogging. Je pris sa place. C'était pas facile avec en plus une jambe en moins mais je m'en sorti.
Viens le souci des toilettes, j’étais hyper gêner. En chemin, je vis un mp3 sur un meuble. Je le pris aussitôt sous le regard surpris de Kazuya.
--Pour l'intimité !
Je le vit se retenir de rire. Je vérifiais bien qu'il avait l'appareille sur les oreilles et le sons a fond. Il me fit la grimace, je rentré dans les toilettes. Je pense que ce fut la pause toilette la plus stressante de ma vie. Je sorti finalement.
--Ah mon tour, fit-il.
Il entra et je me mis vite les écouteurs sur les oreilles en fermant les yeux... et la... Cette chanson, je me surpris a l’écouter attentivement et a l'aimer. C’était du japonais apparemment mais j’accrochai immédiatement. Elle me donna même envie de danser.
Kazuya m'enleva les écouteurs.
--J'ai fini.
--Dis, cette chanson, c'est quoi ? J'adore ? Je veux danser dessus !
Il me regarda en fronçant les sourcilles et je me demanda soudain si j'avais encore dit ou fait quelque chose de mal.
--C'est le dernier tube des KAT-TUN.
--Les KAT-TUN ? Un groupe ?
--Oui, mon groupe si tu veux savoir.
Je regardais le mp3, son groupe !!!!!!!
--Wahou ! Tu es chanteur aussi ? Pas que présentateur sportif ?
Je le vit soupirer et dire :
--Tu cherchera ma biographie sur internet quand tu sera a ton ambassade, tu saura... mais crois moi, je suis très très célèbre ici, chanteur, acteur, danseur, animateur radio et TV, mannequin...
Je le regardais bouche bée malgré moi. OK, il était plus beau que la moyenne mais autant de chose ? Même en France j'en connais pas des masses qui en font autant !! était il mytho ?
--Tu me crois pas, fit il surpris d'un coup.
--Difficile a croire, fis je...
Je le vis lever de nouveau les yeux aux ciel et nous dirigeait vers un meuble de rangement. Il l'ouvrit et sous mes yeux, sorti plein de cd, de magazine, de DVD et... sa photo partout. Même si je comprenais pas le Japonais, il était clair que c’était bien lui.
--Et les gars avec toi la ?
--Les 4 autres membres des KAT-TUN.
Bon ben, il y avait une part de vérité sur dans ce qu'il disait apparemment. Finalement, c’était peut être lui l'extra terrestre de l'histoire. Nous finîmes par retourner a sa chambre et nous allongeâmes cote a cote. Il mit le réveil a sonner dans 3h.
Malgré moi, je fermais les yeux et m’endormis aussitôt, toutes ces choses de la journée avait eu raison de moi et je savais que je n’étais pas prête a oublier tout ce qui c’était passé dans cette journée.
Ce fut un souffle sur ma joue qui me sorti de mon court sommeil. J’ouvris les yeux et découvris Kazuya penchait sur moi. Il recula aussitôt, comme gêner et fit :
--Désolé de te réveiller, je vais appeler Koki pour qu'il emmène l'appareil.
--Oui, bien sur, pas de souci.
Je l'entendis appeler et parler en Japonais. Je baillais, je n'avais dormi que 3 petites heures mais j'avoue que j'avais bien dormi.
--Bon, il arrive, j'ai essayé de lui expliquer la situation mais... Koki a un esprit tordu.
J’éclatais de rire, imaginant ce que son ami devait penser. Ben oui, menotter avec une fille...On se leva et on réussi a se faire un petit déjeuner. Moi je pris juste un café, les déjeuners Japonais trop lourd pour moi des le matin mais Kazuya lui avait grand appétit et je m’étonna de le voir engloutir autant.
--T'es si mince mais tu mange comme dix !
--Je me dépense beaucoup a coté de ca.
--Ah oui, vu tout ce que tu m'as dit que t’étais...présentateur, chanteur, danseur...
--Tu me crois toujours pas ?
--Si, bien sur mais c'est quand même gros, je veux dire, en France je connais personne qui fasse autant de chose.
Il leva les yeux aux ciel et je préféra me taire, j'allais encore avoir a faire a monsieur pas content. Il pris le journal qui était devant sa porte et me montra un article après l'avoir lu.
--Ils ont arrêter touts les cambrioleur apparemment.
--C'est vrai ?
--Je te traduit en gros ce que ca dit, suite a un appelle anonyme, les policier ont été sur place et n'ont eu qu'a les cueillir.
--Cool... On est des héros !!
--Oui, des héros anonymes !
On éclata de rire tout les deux et c'est la que la sonnerie de la porte retenti. Le jeune homme qui apparu avait une tête de... gangster ! Il me regarda avec des grands yeux et dit quelque chose en Japonais qui lui valu un coup sur la tête de la part de Kazuya.
--Bonjours, me fit il finalement, je viens vous séparer.
--Bonjours et... merci pour le sauvetage.
Il avait une grande pince a la main. Un gangster et une grande pince... ca pourrait être le titre d'un film non ? Enfin bref, je soupirais, tout cela allé enfin finir, j'allais pouvoir rentrer chez moi et oublier ce cauchemar.
Kazuya et moi posâmes nos deux main sur la table et Koki brisa la ma menottes d'un seul coup, puis celle de Kazuya nous libérant définitivement. Je me surpris a sentir comme si on venait de couper quelque chose même en moi... C’était étrange comme sensation. Je regarda Kazuya et celui ci avait une drôle d'expression. Il me regarda mais je détourna les yeux.
Par réflexe, je me massa le pogné.
--Tu es anglaise ?, me demanda le gangster.
--Française.
Je l'entendis dire un truc a Kazuya de nouveau en japonais et celui ci lui remis une tape sur le crane. Ces deux la avait vraiment l'air d’être de bons amis.
--Je me présente, Tanaka Koki, je suis aussi un Jonny's.
Je levais un sourcil.
--Un fane de Jonny halydai ?
Je le vit éclater de rire et Kazuya leva de nouveau les yeux au plafond. Je fis comme lui, ce mec avait l'air d'avoir une addiction pour les plafonds.
--Nous faisons parti d'une boite, la Jonny Jumisho, on nous surnomme donc des Jonny's, m’éclaira Kazuya.
--Ah... fis je me forçant a pas insister pour pas paraitre encore plus bête.
Koki regarda finalement sa montre et finit par me dire en souriant :
--Je vais devoir vous laisser, on m'attend pour un enregistrement... Belle française aux yeux violet, ravi de t'avoir connu.
Kazuya se leva pour le raccompagner et je me leva de même.
--Bouge pas, fit Kazuya, force pas sur ta cheville.
Je me rassis en regardant mon poignet, j'avais oublié qu'il pouvait a présent bouger sans moi. Ces heures accroché a lui...
Je les entendit parler un moment en Japonais. Je pris les deux béquilles et alla a la salle de bain. Je pris l'initiative de prendre une douche en fermant la porte bien sur. Tout les événements de la veille revenait dans ma tête. Je venais de passer les heures les plus étranges de ma vie.
Quand je sorti, Kazuya était entrain de terminer son petit déjeuner.
--Ça fais du bien, fis je gêner.
--Oui, je prend ta place.
Pendant que j'entendais l'eau couler, je visitais l'appartement. Il était immense et vraiment tout respiré le top ici. J'ouvris doucement la baie vitrée et découvrit une terrasse balcon toute sympas avec une petite table de jardin, deux chaise et un cendrier. Oh, ca devait être génial cet endroit.
--Évite de te montrer...
J'eus un sursaut et recula et pris ma béquille dans le coulissant de la porte, je perdis aussitôt l’équilibre. Je ne sais pas comment mais je me retrouvais dans les bras de Kazuya... Boum, boum... Mon cœur se remis a jouer du tambour. Mon japonais, trop séduisant de si près, me releva.
--Tu es toujours aussi maladroite ?
--Non, je fais juste un concoure depuis hier, j'avais rien d'autre a faire...
Apparemment, a sa tête, mon humour n’était vraiment pas sa tasse de thé. Je remarquais alors qu'il ne m'avais toujours pas lâché... Je rencontrais ses yeux et y vit... une sorte de trouble. Oui, il devait définitivement me prendre pour une extra terrestre.
Il finit par me lâcher, gêner, je crus même le voir rougir mais il se redirigea vers la cuisine.
--Je vais t’appeler un taxi pour qu'il t’emmène a l'ambassade française.
Ah, oui, avec tout ca j'en avais oublier le pourquoi de ma présence ici au finale, cette grognasse de guide qui donnait des papiers périmés...
Je vis Kazuya parler au téléphone en Japonais et il me fit en raccrochant.
--Il sera la dans 10 minutes... Garde les béquilles, ca te sera utile.
Je regardais les objets en question. Ma cheville me faisait beaucoup moins mal que la veille mais je remarquais alors que j’étais toujours pied nu. Il le vit aussi et éclata de rire.
Je le vis allé fouiller dans un placard et en sortir deux claquettes. Je les enfila, elles était trop grande pour moi mais au moins je pourrais être plus a l'aise.
--Garde les aussi... en souvenir...
Bon, je me dirigea alors vers la porte... mais avec regret... Oui, ce Japonais avait un drôle de caractère mais j'avais finalement apprécié sa présence... j’étais surement maso vu que finalement on avait passé la soirée a s’exaspérer l'un et l'autre.
--Et bien... Merci pour tout Kazuya, fis je en ouvrant la porte.
Il ne bougea pas, se contentant de me regarder sans rien dire. Il était claire qu'il devait avoir hâte de se débarrasser de moi. Je fermais la porte et soupira... j'avais comme l'impression d'oublier quelque chose...
Quand j'arrivais au bas de l'immeuble, un taxi était déjà la. J'y rentré non sans jeter un dernier coup d’œil vers l'appartement de Kazuya. Je le vis pencher a son balcon, une cigarette a la bouche. Je resta malgré moi le regarder jusqu'à ce qu'un virage se présente et il disparut.
Je ne m’attardai pas sur le pincement au cœur que je ressentis. Je m’enfonça dans le siège en soupirant. Il était clair que je n’étais pas prête a oublier Kamenashi Kazuya. Mon dieu, ce mec était franchement trop canon ! C’était un pécher d’être aussi beau ! Ça devrait être interdit par la loi...
Le Taxi s’arrêta devant un bâtiment ou le drapeau Français voler fièrement au vent. Je pense que se fut la premiers fois de ma vie que je fus soulager de le revoir celui la !
Je voulut payer le Taxi mais il m'expliqua dans un anglais incertain que c’était déjà réglé... Mon héros Japonais avait encore frappé.
La matinée se passa très vite, on me repris en charge. J’eus le choix de rejoindre mon groupe de voyage ou rentrer, je préféra rentré en France, avec une cheville en moins de toute façon, c’était loin d’être gagner et puis j'en voulais a la guide... Un médecin vit ma cheville, ce n’était pas grave heureusement, 4 jours d'immobilité et je re danserais dans quelque jours... Ouf, j’étais sauvé.
Mon départ était prévu pour le soir. Tout avait été très bien organiser, j’étais contente de l’efficacité ici. On m'installa dans un salon plutôt classe pour me reposer en attendant qu'on m’emmène a l'aéroport. Je récupéra finalement mes bagages, rendu par l'agence qui s’excusait platement de tout ces inconvénient... Mais bien sur oui ! J'en profita pour me changer et mettre de vrai chaussure. Je regardais les sandales de Kazuya... Un souvenir de mon voyage au Japon.
On finit par m'emmener a l'aéroport de Narita. Il était déjà presque midi. J'eus droit a un salon VIP et un repas plus que copieux. Même si mon voyage au Japon avait été écourté, je pense que j'en garderais un souvenir particulier pour y avoir passer la nuit la plus folle de ma vie. Sans rire, j’arrêtais pas d'y penser, c’était un truc de dingue.
J'avais pu prévenir ma sœur de mon retour pour qu'elle vienne me chercher à Roissy, j'avais de la chance qu'elle et son copain passe la semaine sur Paris. Je lui promis de tout lui raconter a mon retour. Finalement, seul dans ce grand salon VIP, je commença a somnoler, j'avais tellement peu dormi la veille...
Soudain, la porte s'ouvrit me faisant sursauter... Heureusement que j’étais pas cardiaque franchement ! Mais... je restais en mode bug-gage complet devant le grand sourire de Kazuya. Qu'est ce qu'il faisait la ?
--La shoot qui était prévu cette après midi a été reporté, me fit il devant mon air surpris, j'ai été voir a l'ambassade comment tu t'en sortait et il m'ont dit que tu étais ici pour être rapatrié.
--Oui, avec la cheville comme ca, je préfère rentré.
Il s'assit a coté de moi le plus naturellement du monde. N’était il pas encore plus beau que ce matin ? Mon cœur se remettait a battre la chamade, fallait vraiment qu'il se calme celui la.
--Ton avion part a quel heur ?
--Heu... 15h je crois...Mais... Pourquoi tu es la ?
Je me mordis la langue, j'avais une fâcheuse tendance a dire tout ce que je pensais tout haut. Heureusement, il me souris... Oh, quel idée d'avoir un sourire comme ca, même ces yeux souriaient avec lui.
--Ben vu que j'ai du temps je me disais qu'un peu de compagnie en attendant te ferais peut être plaisir.
--Sans être menotter ?
Il éclata de rire et je le suivis. Franchement, j’étais heureuse qu'il soit venu après tout. C’était bizarre mais depuis que j'avais quittait son appartement j'avais comme l'impression d'avoir oublié quelque chose... Normale, je l'avais plus lui, accroché a moi, voilà ce qu'il me manquait.
Je le vis prendre une feuille sur une des petites table et y inscrire quelque chose. Il me le tendit :
--C'est mon adresse mail, envoie moi un message quand tu sera rentré chez toi.
Je ne put m’empêcher de cacher mon sourire de joie, il voulait qu'on reste en contacte... et moi qui avait cru qu'il m'avait pris pour une extra terrestre toute la nuit... Finalement non !
--Merci Kazuya, je le ferais, promis.
--J'allais oublié aussi !
Il sorti un lecteur mp3 de sa poche.
--C'est les dernières chansons des KAT-TUN. On est pas diffusé en France donc tu pourra quand même les écouter.
--Mais c'est Noël, fis je en le prenant délicatement, je me sens honteuse, j'ai rien pour toi.
--Si, l'obligation formelle de m’écrire des mail régulièrement.
Mais Monsieur pas content était entrain de se transformer en beau prince ma parole.
--OK et promis, je chercherais ta bibliographie sur le net. Je vais devenir une de tes fane outre atlantique.
--Je connais peu l'atlantique... Tu me le présentera un jour ?
--Pas de souci, on est super pote lui et moi, de mon appartement j'ai une vu imprenable sur la mer.
--Alors c'est une promesse.
--D'accord.
Une hôtesse arriva alors. Je la vis surprise de voir Kazuya ici. Elle rougit même et il lui dit quelque chose en Japonais. Elle répondit et reparti.
--Tu vas pas tarder a embarquer, elle t'attend devant la porte, fit-il.
Je me levais donc, mes bagages était déjà enregistré. Soudain, je me senti attiré par derrière et me retrouva dans les bras de Kazuya, contre son torse. Étonné, je levais la tête vers lui et sans comprendre comment, il me pris les lèvres. Un petit mouvement de la bouche de Kazuya me fit entrouvrir légèrement les lèvres. Sa langue humide s'immisça entre mes dents pour caresser mienne. Enivrant.
--Bon voyage ma belle française.
J’étais comme assommé, sans trop savoir comment, j’ouvris la porte et suivit l’hôtesse. Je crois que ce ne fut qu'arrivé dans l'avion que je réalisais que Kazuya m'avait embrassé...

THE END... OU pas^^
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OS: Attaché

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