Le film « The Crucible » est une adaptation cinématographique d’un roman de Gong Ji Yong qui est lui-même basé sur une histoire vraie. C’est l’histoire de plusieurs élèves handicapés de l’école de Gwangju Inhwa qui ont été violés par le personnel de l’établissement. « The Crucible » a rencontré un franc succès avec 1 2000 000 de spectateurs la semaine de sa sortie.

Les crimes ont été dénoncés en 2005 mais ont commencé en 2000. Alors que six employés de l’école ont été accusés, seuls deux d’entre eux ont été en prison et ils y ont passé moins d’un an. Pire encore, l’un des suspects travaille toujours à l’école en question jusqu’à maintenant.

Le film a provoqué la colère des Sud-Coréens qui ont utilisé Twitter et Daum pour exprimer leur mécontentement et créer une pétition pour que l’affaire soit ré-ouverte; cette pétition a déjà réuni 440 000 signatures.

Des employés de la fonction publique ont pris note de l’indignation générale et ont donc rouvert le dossier et lancé une nouvelle enquête avec l’aide d’une équipe spéciale. Le dirigeant du parti dominant en Corée du Sud, Hong Joon Pyo, a aussi demandé à ce que des nouvelles mesures soient prises pour que les personnes coupables de crimes sexuels ne puissent pas s’en sortir sans payer leur faute: « Ces personnes s’en sortent parfois grâce aux lois qui leur permettent de ne pas être condamnés si les victimes ne portent pas plaintes. Pour alléger leur sentence, ils poussent les victimes à signer un accord pour abandonner les charges retenues contre eux. Une telle pratique devrait être éradiquée ».

L’histoire de « The Crucible » ménera sans doute à une meilleure protection des victimes de crimes sexuels en Corée du Sud puisqu’il semble évident que les lois actuelles ne suffisent pas.